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21/02/2012

Economie Collaborative : fonctionnement


Fonctionnement
L'économie collaborative est un pont entre l'économie traditionnelle et les nouveaux modèles issus, entre autre, de :
- la fin du productivisme et des organisations hiérarchiques,
- l’évolution du binôme « capital/matière grise » vers « collaboration/ création de valeur »
- la prise en compte de la gestion des ressources environnementales
- les mutations issues de la révolution de l’information

Constat
L’économie traditionnelle place de plus en plus l’information au cœur des échanges économiques, elle précède nos achats. Elle nous permet de comparer la qualité et les prix des produits, elle nous rend versatile et moins dépendant du marketing et de la publicité classique. Elle bouscule nos habitudes et notre façon de nous approprier un produit. Elle s’adapte à nos comportements et à nos centres d’intérêts. Elle est de plus en plus qualifiée grâce à la diffusion des remarques et des commentaires émanant d’autres consommateurs. Elle nous habitue à la valeur d’usage, la transparence et des prix basés sur la valeur créée pour le consommateur.
L'entreprise adapte son organisation et son fonctionnement. Elle crée et orchestre un réseau de fournisseurs et de partenaires pour continuer à maîtriser sa chaîne de valeur ajoutée.
De plus en plus, le produit ou le service n'est pas vendu, c'est la fonctionnalité qui est louée.
L'entreprise commence à ouvrir et partager sa recherche et développement. Elle crée du lien, elle s'appuie de plus en plus sur ses collaborateurs. Elle commence à être sensible à sa responsabilité sociétale et environnementale (mise en place d'une Charte RSE)


Démarche
Notre démarche consiste d’abord à humaniser le fournisseur, à communiquer, faire partager son savoir faire et ses spécificités. Puis, nous déterminons ensemble la meilleure approche pour extraire la fonctionnalité la plus pertinente du produit, c'est-à-dire une nouvelle valeur d’usage du point de vue du consommateur. C’est le premier pas vers l’économie collaborative qui propose d’étendre le besoin premier du produit en service, pour mieux fidéliser, en y ajoutant des dimensions d’échanges, de partages et d’usages élargis.
Enfin, nous construisons le modèle économique récurrent le mieux adapté pour permettre au fournisseur de fidéliser ses clients et de maintenir ses marges.

Par exemple, pour un producteur de légumes…
Nous commençons par valoriser le producteur et son équipe en racontant son histoire, ses spécificités régionales et géographiques, sa façon de faire, sa perception du métier…. Puis, pour dépasser le besoin nutritionnel de base, nous déterminons une nouvelle valeur d’usage en proposant un service : la livraison hebdomadaire d’un panier de légume frais chez le client.
Ensuite, nous aménageons la mise en place du panier en l’associant à d’autres producteurs proposant des légumes connexes. Nous organisons une thématique des paniers en fonction des saisonnalités, des fêtes, des dates anniversaires ou des événements comme les journées portes ouvertes. Nous organisons la logistique associée et une formule d’abonnement mensuel.
L’avantage pour le consommateur est de bénéficier d’une relation privilégiée et vivante avec les producteurs dont il est certain de la provenance et de la fraîcheur du panier de légumes.

Mode opératoire
Pour nous, l'information intelligente est la première composante du pont entre l'économie traditionnelle et l'économie collaborative. C'est à partir d'elle, en la rapportant à chaque individu, que nous avons construit notre démarche :
  1. Bâtir un système d'information personnel pour chacun
  2. Asservir le Web et les médias sociaux au système d’information personnel
  3. Analyser l'information pour l'enrichir et mieux la diffuser
  4. Orchestrer les interactions entre les systèmes d'information personnels
  5. Étendre le système d'information personnel aux objets

En transférant la vente du simple produit sur la vente de sa valeur d’usage, l’économie collaborative transcende notre façon de consommer, de produire et de communiquer.

La collaboration entre les consommateurs, les entreprises, les fournisseurs, les banques et les administrations nous invite à renforcer nos liens, à penser nos organisations à l’horizontale, à réduire la granularité des groupes de travail pour en augmenter la réactivité. Elle demande à chacun des acteurs de se concentrer sur sa propre valeur ajoutée.

Créer du lien et inscrire la transparence, la traçabilité et l’innovation collaborative dans chacun des processus sont les objectifs à atteindre. Le résultat dépendra fortement de la qualité et du rythme progressif et itératif mis en place par l’entreprise.




15/02/2012

Economie Collaborative : Facteurs clefs


Les Facteurs clés de succès
« Comme un olivier » ambitionne d’ouvrir de nouveaux horizons économiques. La réduction de la granularité opérationnelle des acteurs économiques pour favoriser de nouveaux usages demande la maîtrise de facteurs essentiels.






La transparence
« Comme un Olivier » est bien entendu le premier signataire de sa charte mais, au delà du bilan légal, l’entreprise ouvre à ses membres : 
  • le capital de l’entreprise 
  • le chiffre d'affaire réel et les perspectives annuelles,
  • ses tableaux de bord financiers et opérationnels,
  • ses budgets d’exploitation, sa masse salariale, son RBE et ses résultats nets
  • l’organisation et ses processus métier
  • les processus technologiques et les codes sources de ses réalisations

Commencer en recrutant des acteurs économiques de petites tailles
Le passage d’une organisation verticale vers une organisation horizontale, agile et adaptable demande aux entreprises de repenser leur processus autour du collaborateur : Pour les TPE,  les « start-up », les agriculteurs, les artisans, les auto-entrepreneurs, les journalistes ou les artistes, c’est beaucoup plus simple. En effet, la granularité opérationnelle et économique peut facilement être construite autour de l’entrepreneur, puis de son équipe.

Commencer en privilégiant les produits/services les plus adaptés
L'Economie Collaborative vise à mettre en avant la valeur d'usage ou la fonctionnalité d'un produit (ou d'un service) plus que le produit lui-même. Cette valeur d'usage est la clef de la démarche de fidélisation du client.
De ce fait, et en premier lieu, cette valeur d’usage est nativement plus facile à percevoir pour des produits ou des services déjà appuyés sur un modèle économique locatif ou sur une consommation récurrente.
Ensuite, il s'agira de transposer cette approche également aux produits dont la fonctionnalité, au premier abord, est moins facilement identifiable ex : un bien de consommation courante ou une denrée périssable. Pour atteindre cet objectif, nous chercherons à faire ressortir pour chacun sa propre valeur ou la possibilité d'un service récurrent associé. Ainsi pour des produits qui portent en eux l'histoire humaine de son producteur, un engagement ou une culture cette démarche créatrice sera plus aisée. C’est le cas, par exemple, des arts de la table, de la gastronomie, du tourisme ou de certains produits culturels. 

Un guichet unique
Le premier objectif du guichet unique est de permettre à nos membres de gagner du temps et de réduire au maximum les coûts cachés. C’est le cas, par exemple, pour l’automatisation des fonctions de gestion comptables et financières, des ressources humaines, de la gestion de la relation clients ou de la relation fournisseurs.
Le second objectif, est de réduire les coûts directs de nos membres en mutualisant les moyens. C’est le cas, par exemple, pour les services bancaires, le transport et la logistique, les services télécoms ou les produits de consommation courante.
De ce fait, nos membres augmentent leur agilité et leur réactivité facilitant leur participation à la création de nouveaux usages économiques.

Rester concentré sur son métier
Notre métier est de créer du lien. Du lien entre nos membres pour favoriser la création de valeur, du lien entre les consommateurs et nos membres pour mieux vendre, du lien entre les produits/services de nos membres pour créer des packages innovants, du lien entre les systèmes d’information de nos membres ou de nos partenaires pour leur faciliter la tâche.
Les seuls services fournis par « Comme un Olivier » sont des services de liens. Nous ne réalisons aucun autre service, nous nous appuyons strictement sur les services de nos membres ou de partenaires existants et fiables.



12/02/2012

Economie Collaborative : Vision

La Vision "Comme Un Olivier"

L’Economie Collaborative est un formidable levier de croissance, s'appuyant sur l’information qualifiée et mobile avec comme conséquence l'émergence de nouveaux usages.
L’Economie Collaborative s’appuie sur l’intelligence collective émergeant des idées, de l’expertise, des contraintes et des objectifs de chacun. Elle s’inscrit dans une démarche systémique. Elle emprunte les schémas de notre ADN comme l’adaptabilité, l’agilité et la sélection naturelle pour inscrire l’échange économique au service des hommes et du développement durable.

Le constat
La conjugaison de la transparence et de la confidentialité inhérentes à chaque entreprise n’est pas évidente. Le passage du marketing et de la communication à la relation sincère et engagée avec le client demande des efforts culturels. Ainsi, l’intégration des consommateurs au sein des processus de production ou la mise en place d’une démarche « RSE » impacte les processus métier et l’organisation interne de l'entreprise.

Nos réponses
L’économie collaborative utilise les technologies de l’information et de la communication pour élargir le champ des possibles et réduire les coûts par la mutualisation des moyens.
Notre approche se concentre sur la relation entre les collaborateurs au sein même de l’entreprise et sur la relation des collaborateurs de l’entreprise avec ceux de ses clients et ses fournisseurs:
- Nous libérons l'information des formats et des supports propriétaires pour la rendre autonome, mobile et intelligente;
- Nous qualifions l’information échangée à l’aide de catégories et critères  métier pertinents et personnalisés;
- Nous l'orchestrons pour permettre à chacun de créer des processus métier transverses adaptés à son activité.

Les technologies rendent l’information mobile et accessible. Elles virtualisent à grande échelle les acteurs et les processus pour créer un espace et un temps commun. Elles ouvrent la voie aux nouveaux modèles économiques :
- où la fonctionnalité, le service et la valeur d’usage du produit priment sur sa simple possession ou son utilité de base,
- où l’obligation de résultat prime sur l’obligation de moyens.

C’est pour toutes ces raisons que nous proposons une approche itérative et économiquement viable, capable de rythmer la mise en place des processus métier de l’économie collaborative en fonction de chacun.


07/02/2012

Eco Partenaires : Organismes


Les institutions et organismes publics
Comme un Olivier est une initiative pour promouvoir les nouveaux comportements économique responsable et raisonnés. 
La communauté réunit les partenaires désireux de s'investir dans la démarche de l'économie collaborative. Elle est ouverte à tout ceux désireux de contribuer, commenter, participer ou enrichir les espaces.



Comme un Olivier regroupe non seulement les consommateurs finaux, les entrepreneurs créateur de valeur et leurs collaborateurs; mais également les acteurs institutionnels comme les associations, fédérations, organismes publics et groupes d'intérêts qui participent activement à la démarche.

Comme un Olivier présente ici les organismes de référence autour des thématiques de l'économie raisonnée, du développement durable ou de la RSE :

Ministère de l'Ecologie, et du développement durable Site Web
Il s’agit de mener la « métamorphose » de notre société pour qu’elle puisse affronter la raréfaction des ressources naturelles et les changements climatiques. Cette métamorphose doit constituer un nouveau moteur pour l’économie : faire émerger un nouveau modèle économique et social, intégrer les problématique de développement durable dans toutes les actions 

ADEME : Agence de l'environnement et maitrise de l'Energie
Site Web
L'ADEME est un établissement public qui participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre 

CCI : Les chambres de Commerce et d'Industrie Site Web
Grâce à l’accompagnement des CCI, 80% des entreprises passent le cap des trois ans d’existence. Les CCI sont également les premiers relais des pouvoirs publics pour faire progresser culture et pratique de l’intelligence économique en entreprise. Elles ont 40 ans d’expérience de l’environnement et du développement durable.

C.N.I.L Site Web
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est une autorité administrative indépendante française. La CNIL est chargée de veiller à ce que l'informatique soit au service du citoyen et qu'elle ne porte atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Elle exerce ses missions conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée le 6 août 2004.

Organisme 1 Site Web
Présentation

Organisme 1 Site Web
Présentation

28/01/2012

Charte Comme un Olivier


Responsabilité de l'entreprise
Comme un Olivier s'inscrit dans l'Economie Collaborative et prend naturellement des engagements en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE - Responsabilité Sociale des Entreprises).


Le respect de ces engagements constitue la clé de son développement à long terme.
Comme un Olivier propose une charte d'engagement moral et une charte d'engagements opérationnels.
La charte d'engagement moral s'applique à l'ensemble de ses services mais également à ses partenaires et clients : elle concerne l'engagement philosophique, tendre à un comportement business plus raisonné et éthique.
Dans la charte d'engagement opérationnel, est facultative, toutefois signée par les membres clefs. Comme un Olivier souhaite progressivement aller plus loin que les règles RSE classique, en incluant les règles en matière d'écart de rémunération, de répartition des résultats mais également des règles en matière d'éthique et pratiques commerciales.

La charte Comme un Olivier inscrit en synthèse les thématiques suivantes :


Politique Sociale
L’épanouissement personnel et professionnel des employés, sécurité, participation, Ecoute au coeur de l'entreprise
L’égalité des chances, la non discrimination
L’insertion des handicapés
Règle stricte en matière d'équité salariale
Règles strictes en matière d'écart salarial entre le plus haut et le plus bas salaire.

Sensibilisation et Communication
Communication en Interne et externe de la charte RSE
Guide accessible de l'Eco-responsabilité et Eco-citoyen,
Formation aux gestes responsables

Ethique professionnelle et pratiques commerciales
Echanges ouverts et équitables
Transparence de l'information commerciale
Promouvoir la collaboration, le partage et la mutualisation des moyens
Bonne pratique en terme de délai de règlement
Pratique de prix raisonnés.
Privilégier les initiatives inscrites dans l'économie collaborative, l'économie sociale et solidaire  ex: Commerce équitable, produit Bio ...

Politique pour le respect de l’environnement
La gestion et le recyclage des déchets :
collecte au travers de poubelles à tri sélectif.
la collecte et le recyclage des cartouches et toners, papier et cartons, verre etc...
Achat de biens en matière recyclée, utilisation de produit biodégradable...

Les déplacements
Réduction des émissions de CO2 liées aux déplacements
Limiter l'utilisation automobiles.
Utilisation prioritaire des transports en commun
Le covoiturage est également valorisé.

L’électricité
Réduction de la consommation d’électricité lors de l’utilisation des ordinateurs et de l’éclairage.
Mise en place d'éclairage à minuterie dans les parties communes
Utilisation exclusive d'ampoule à base consommation, d'appareil à basse consommation (classe A+, A...)

27/01/2012

L'Economie Collaborative

L' Economie collaborative

C’est d’abord un état d’esprit, la prise de conscience de notre responsabilité collective.
Nous sommes en train de changer, de repenser la consommation, la possession, la publicité.  Nous souhaitons avoir un avis objectif avant d’acheter des produits ou services, de se regrouper pour bénéficier d’un prix avantageux, de les réutiliser ou de les échanger. Nous souhaitons de plus en plus les personnaliser, voir même participer à leur conception et à leur fabrication. Plus de transparence, plus de traçabilité, plus de durable pour être de véritables acteurs économiques :
  •   Le partage et l’échange, parce que c’est la source de la création de valeurs
  •   La communauté, parce que c’est ensemble que nous agissons
  •   L’Internet, parce que c’est la convergence des technologies de l’information
Pour approfondir ....
L’économie collaborative vise d’abord à instaurer un meilleur équilibre entre les dimensions économique, sociale et environnementale.

La dimension économique
La dimension économique correspond à la création de richesse en respectant une démarche économique et financière raisonnée.
L’ancienne économie s’appuie sur des schémas d’entreprise dont les objectifs des actionnaires, de la direction et des salariés sont trop souvent contradictoires et générateur d’incompréhension.
Si nous rajoutons la pression marketing qui dévalorise notre instinct grégaire, l’usure et la cupidité ne nous étonnons pas que cette économie soit poussée vers une impasse.
Cependant, j’aimerais rendre à l’économie sa noblesse et la respectée comme un formidable outil d’échanges entre les hommes, un moteur vertueux pour nos sociétés.
L’économie collaborative commence par revisiter l’acte d’achat entre le consommateur et l’entreprise en lui conférant un champ d’action plus large. Le prix et la valeur d’usage du bien ou du service ne sont plus les seuls harmoniques qui régissent l’achat. La responsabilité citoyenne du consommateur est engagée et élargie sur le plan social et environnemental.
Cela lui demande une bien plus grande connaissance, lisibilité et traçabilité des produits et des acteurs concernés. Le consommateur a pris conscience de sa capacité à faire évoluer les choses vers ce qu’il juge plus juste et plus durable. Il demande à collaborer, à être acteur. Il veut mieux maîtriser les produits, il veut partager sa connaissance avec d’autre, il veut les faire évoluer, les réutiliser, les réparer pour leur donnée une seconde vie…etc.
En fait, l’économie collaborative inscrit l’acte d’achat dans une démarche plus pérenne et à l’échelle humaine.
Je n’irais pas jusqu’à fumer le calumet de la paix avec le vendeur à chaque fois que j’achète un kilo de tomate ou un PC…mais l’esprit n’est pas loin.
Nous sommes tous des acteurs de notre économie. De mon point de vue, plus vite nous prenons nos responsabilités (Je suis ce que je fais), plus vite elles évolueront vers un meilleur équilibre.


La dimension sociale
La dimension sociale renvoie au progrès social et à l’équité intra et intergénérationnelle à travers l’employabilité et les conditions de travails.
Dans la plupart des cas, le poste de travail est composé d’objectifs, de connaissance et de processus métier. Chacun d’entre nous occupe un poste et est en interaction avec des collaborateurs, une hiérarchie et le cas échéant avec l’extérieur. Des métriques sont mises en œuvre pour qualifier le salarié ou le groupe mais malheureusement principalement axés sur la rentabilité et la satisfaction du client. Ces unités de mesure combinées à un management obsolète ont tendance à pousser chacun vers son seuil d’incompétence et est générateur de stress.
De plus, le coût du travail des entreprises occidentales n’est plus compétitif, ce qui donne aux pays émergents un énorme levier de croissance et d’exportation. Il faut, malheureusement, le comprendre et l’accepter.
Par contre, l’économie collaborative oriente l’organisation du travail autour de la valeur ajoutée intrinsèque de chacun. Les objectifs et les processus métier sont repensés autour et pour l’individu avec la connaissance comme principal levier.
Mon premier objectif est moi-même, mon capital est la connaissance acquise, ma satisfaction est de diffuser ma valeur ajoutée, mon soutien est l’interaction avec les autres, ma sérénité est mon revenu. Le management se concentre sur l’interaction et est perçu comme une ressource à disposition de mes objectifs. Le client et le fournisseur sont vus comme des collaborateurs.
Les métriques mises en œuvres s’en trouvent profondément remaniés, on y trouvera l’employabilité, la qualité du travail et du relationnel…etc. La rentabilité et la satisfaction client ne sont plus des unités de mesure mais en sont les conséquences. Ces conditions nous invitent dans un cercle vertueux car elles portent mécaniquement en elles des valeurs comme la loyauté et la solidarité vis-à-vis des autres, donc du groupe et donc de l’entreprise.
En dotant le poste de travail d’une autonomie juridique et comptable, nous obtenons la cellule de base d’une entreprise collaborative.


La dimension environnementale
La dimension environnementale engage la préservation de la nature, des espèces et des ressources naturelles et énergétiques.
La planète est vivante, elle nous permet d’exister. Elle a sa personnalité, ses humeurs…nous devons faire avec pour survivre mais elle aura toujours le dernier mot.
La seule question qui se pose est : Quelle est la capacité de l’humanité à s’adapter aux ressources finis de notre planète? Quelle chance, ce réchauffement climatique? Quelle chance ces catastrophes naturelles, ces sécheresses, le manque d’eau potable ou l’augmentation de la population? Quelle chance cette pollution dans nos villes ou nos océans?
Oui c’est une chance  parce que, pour la première fois, nous avons une prise de conscience globale, nous comprenons ce que nous sommes et à quel point nous dépendons de notre écosystème. Nous relisons avec beaucoup d’humilité nos sociétés primitives et comment elles s’y sont prises pour respecter notre planète et vivre en harmonie avec elle.
Darwin nous disait que ce ne sont pas les plus forts ou les plus intelligents qui survivaient, mais ceux qui étaient le plus adapté aux changements (je signe !).
Non je ne prône pas le retour à l’âge de pierre ou à la décroissance économique, tout au contraire. L’économie collaborative inscrit la protection de l’environnement comme un objectif. En revisitant notre façon de consommer, notre habitat, notre urbanisme, notre façon de nous déplacer…etc., elle le traduit en un formidable potentiel économique.
La recherche/développement, les technologies de l’information, l’inventivité et la réutilisation sont, pour moi, les principaux supports de la décomplexification de nos sociétés.